Aéroports de Paris et Arche de Zoé :mépris et fourberie structurels.
ARMADA, l'association avec laquelle il faut désormais compter, car avec elle, pas question de compromissions et fourvoiements. Je vous livre une réflexion fort intéressante qui mérite notre attention et se dire que le loup ne dort jamais et il est temps de le charger à la bergérie.
Aéroports de Paris,
condamnée à 4 réintégrations pour discrimination raciale et licenciement,
refuse de payer. L’Arche de Zoé, société écran du frère de Sarkozy, donne les
clés pour comprendre la fourberie
structurelle qui préside au raisonnement du pouvoir quand il est confronté
inopinément à la résistance noire.
Nicolas Sarkozy s’est précipité au Tchad apparemment pour protéger des
ressortissants français considérés comme les otages d’un tribunal de sauvages.
Bien entendu, il ne tolèrerait pas qu’un président africain vienne à Paris
réclamer des citoyens Africains. Peut-on imaginer le président de Côte
d’Ivoire, Laurent Gbagbo, sautant dans un avion pour venir protéger le petit
voyou Fofana de la barbarie sioniste prête à en faire le symbole de
l’antisémitisme des noirs ? Pas de danger ! Le Tchad est une colonie
comme les autres, son président n’est qu’un valet transitoirement installé par la françafrique, il n’a
qu’à bien se tenir s’il tient à son poste, normal.
2. Aéroports
de Paris (ADP) : la fourberie
Un employé se distingue, à la fois visuellement, parce qu’il est noir, et
intellectuellement, parce qu’il est nettement disqualifié par l’emploi qu’il
occupe, par rapport à ses qualités, reconnues par tous ceux qui travaillent
avec lui. Lorsqu’il veut candidater pour une promotion, il est licencié,
incroyable mais vrai ! Dans la foulée, 3 de ses collègues blancs, indignés
par cet acte de discrimination flagrant, sont licenciés pour avoir exprimé leur
solidarité.
La justice tchadienne fait son travail et confirme les pires
soupçons sur Zoé; la justice française fait son travail et confirme les
sanctions décidées contre ADP. Aucune justice n’est infaillible, mais les
tribunaux doivent devenir notre outil de travail, pour révéler, pour
approfondir l’analyse des iniquités, pour décourager de nouveaux crimes par des
sanctions appropriées.
La Déclaration universelle des droits de l’homme, approuvée par l’ONU en 1948, a reconnu une notion qui n‘existait pas auparavant dans le droit : le crime contre l’humanité, imprescriptible, défini comme l’atteinte, visant à l’extermination, d’un groupe de personnes pour ce qu’il est, non pour ce qu’il fait. Nous affirmons que les deux cas d’intimidation notoire par le pouvoir, décrits ci-dessus, relèvent d’une même volonté d’éradication de la résistance noire à la banalisation de l’arbitraire et du despotisme dans la classe politique française.
Dans les deux cas, notre adversaire fait une démonstration de force
disproportionnée, grotesque, face à des personnes qui exercent leurs droits
élémentaires : Thierry BADJECK n’avait rien FAIT, la justice tchadienne
exerçait un contrôle NORMAL après avoir été alertée sur des agissements
inadmissibles et criminels ! Dans les deux cas, il s’agit d’intimider
l’Afrique globale, de la paralyser afin de continuer à exploiter les Africains
et Descendants d’Africains par des méthodes qu’on n’oserait pas appliquer à
d’autres. Notre résistance est structurelle : elle ne s’attaque pas seulement
aux innombrables pratiques illégales qu’on nous réserve, elle arme les autres
secteurs de la société contre d’autres abus de pouvoir structurels.
Nous sommes l’ARMADA