DJIBOUTI (ADI) – 15 Oct 2007- « Voyez-vous Messieurs, il s’agit
d’une vidéocassette piégée qui m’était destinée et qui m’a été envoyée depuis
Marseille…N’ayez pas peur pour moi, Messieurs ! En réalité, c’est la paix que
ces gens veulent assassiner…c’est le président Gouled qu’ils veulent intimider,
c’est la république
qui est visée…ce qui intéresse ces gens, c’est de plonger Djibouti dans le
chaos !
Mais ils oublient qu’ils ne peuvent rien contre nous car nous avons la grâce de
Dieu ! Dieu seul peut décider de la mort…le chaos, l’apocalypse dépendent de
Dieu seulement et non de ces zélotes ! ».
L’homme qui parle ainsi avec un sang-froid stupéfiant le 31 décembre 1994
devant l’ancien ministre de l’Intérieur et l’ancien directeur du protocole
d’Etat, tous deux pétrifiés en pensant à l’horreur que la vidéocassette piégée
aurait pu provoquer si elle avait explosé, n’est autre que M.Ismaïl Omar
Guelleh, alors chef de cabinet du président Hassan Gouled.
M.IsmaÏl Omar Guelleh était victime ce jour-là d’une tentative d’assassinat par
le biais d’un explosif de forte puissance relié à un système de mise à feu
extrêmement perfectionné, le tout dissimulé dans une vidéocassette piégée qui était
destinée à entraîner la mort non seulement du destinataire mais aussi de toute
personne se trouvant à côté de ce dernier.
Cette tentative d’assassinat intervenait cinq jours après la signature des
accords historiques entre le Gouvernement et la rébellion du FRUD intervenue le
26 décembre 1994.
En apprenant la nouvelle avec stupeur, les Djiboutiens désignèrent d’emblée
« Furieuse d’avoir été tenue à l’écart des accords d’Aba’a, pensaient les
Djiboutiens, l’ancienne puissance coloniale a voulu se venger sur IOG, l’homme
qui l’a défiée ». Et pour cause…
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Une autre version des faits qui change radicalement du formatage d'esprit entrepris par la presse hexagonale.
DJIBOUTI (ADI) – 22 Oct 2007- L’avocat Aref Mohamed Aref a, dans une réaction publiée lundi dans le journal La Nation, affirmé que "les dérives médiatiques de la France sont sciemment alimentées par d'autres qui puisent leurs sources dans certains travers de la justice, le tout finissant par servir les intérêts des groupes les plus souvent occultes jaloux de l'indépendance retrouvée du Peuple djiboutien".
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