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25 octobre 2007

Affaire Borrel : L’AUTRE FRANCE

DJIBOUTI (ADI) – 15 Oct 2007- « Voyez-vous Messieurs, il s’agit d’une vidéocassette piégée qui m’était destinée et qui m’a été envoyée depuis Marseille…N’ayez pas peur pour moi, Messieurs ! En réalité, c’est la paix que ces gens veulent assassiner…c’est le président Gouled qu’ils veulent intimider, c’est la république qui est visée…ce qui intéresse ces gens, c’est de plonger Djibouti dans le chaos !
Mais ils oublient qu’ils ne peuvent rien contre nous car nous avons la grâce de Dieu ! Dieu seul peut décider de la mort…le chaos, l’apocalypse dépendent de Dieu seulement et non de ces zélotes ! ».
L’homme qui parle ainsi avec un sang-froid stupéfiant le 31 décembre 1994 devant l’ancien ministre de l’Intérieur et l’ancien directeur du protocole d’Etat, tous deux pétrifiés en pensant à l’horreur que la vidéocassette piégée aurait pu provoquer si elle avait explosé, n’est autre que M.Ismaïl Omar Guelleh, alors chef de cabinet du président Hassan Gouled.

M.IsmaÏl Omar Guelleh était victime ce jour-là d’une tentative d’assassinat par le biais d’un explosif de forte puissance relié à un système de mise à feu extrêmement perfectionné, le tout dissimulé dans une vidéocassette piégée qui était destinée à entraîner la mort non seulement du destinataire mais aussi de toute personne se trouvant à côté de ce dernier.

Cette tentative d’assassinat intervenait cinq jours après la signature des accords historiques entre le Gouvernement et la rébellion du FRUD intervenue le 26 décembre 1994.
En apprenant la nouvelle avec stupeur, les Djiboutiens désignèrent d’emblée la France responsable de la tentative d’assassinat sur Ismaïl Omar Guelleh, l’homme de la paix.

« Furieuse d’avoir été tenue à l’écart des accords d’Aba’a, pensaient les Djiboutiens, l’ancienne puissance coloniale a voulu se venger sur IOG, l’homme qui l’a défiée ». Et pour cause…
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Une autre version des faits qui change radicalement du formatage d'esprit entrepris par la presse hexagonale.

DJIBOUTI (ADI) – 22 Oct 2007- L’avocat Aref Mohamed Aref a, dans une réaction publiée lundi dans le journal La Nation, affirmé que "les dérives médiatiques de la France sont sciemment alimentées par d'autres qui puisent leurs sources dans certains travers de la justice, le tout finissant par servir les intérêts des groupes les plus souvent occultes jaloux de l'indépendance retrouvée du Peuple djiboutien".

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