Voila le genre de lecture qui devrait occuper l'esprit de la camerouno-française auto proclamée leader des noirs comme nombreux de ces escrocs qui circulent dans la capitale française: Calixte Beyala. Celle qui, dans une "morbiderie " qui frise la maladie a écrit tout et n'importe quoi sur le Zimbabwe, en publiant son torchon intitulé "La plantation", dans l'unique but de satisfaire le "blanc" dont elle raffole au point de découvrir le ciel, aurait tout à gagner en étoffant sa culture visiblement nulle. Dommage que je sois à lui faire de la pub en parlant de sa niaiserie ici, mais vaut mieux être au courant que c'est une production nulle, c'est du lècheculisme.
MATUMBA.
Pourquoi l’occident
diabolise Mugabe ?: Zimbabwe, Témoignage de l’ancien Président de Zambie
Paris, le 4 aout 2007
Zimbabwe, Témoignage de
l’ancien Président de Zambie.
Pourquoi Mugabe est diabolisé par l’Occident ?
Dans un article de la BBC [1] datée du 12 juin 2007, Kenneth Kaunda, ancien
Président de Zambie, rappelle certaines responsabilités, trop souvent oubliées,
de la Grande Bretagne
dans la situation actuelle au Zimbabwe. Kenneth Kaunda était présent lors de la
rencontre de Lancaster House sur invitation de la "dame de fer",
Margaret Thatcher.
Sous l’accord de Lancaster
House de 1979, des garanties économiques et politiques sont octroyées à la
minorité blanche pour une période de 10 ans : toute expropriation de fermiers
blancs et nationalisation généralisée est exclue. Un quota de députés et
sénateur Blancs est maintenu jusqu’en 1994. Les Blancs, soit 1% de la
population, continuent alors de posséder plus de 70% des terres fertiles et le
gouvernement britannique s’engage à rémunérer les fermiers blancs qui
passeraient la main aux Noirs.
Et oui, comme à chaque fois,
le voleur-tueur-pilleur-civilisationniste est et doit être dédommagé, sinon la
victime ne pourra "malheureusement" pas récupérer la terre qu’on lui
a volée, et il doit garder son calme ;
Peut-être que certains considèrent que Dieu n’a pas promis cette terre aux
Noirs de Zimbabwe et que Dieu le leur offrait, à eux.
L’accord de Lancaster House
proclame une amnistie générale qui empêche toute poursuite en Grande-Bretagne
pour des actes commis sous le régime raciste de l’ex-Rhodésie entre le 11
novembre 1965 et le 12 décembre 1979 : les criminels racistes peuvent
ainsi quitter le pays et se mettre à l’abri en Grande Bretagne.
Il convient ici de se rappeler que juste avant la proclamation de
l’indépendance du Zimbabwe le 18 avril 1980, une amnistie fut proclamée pour
tous les crimes de sang commis avant le 1er mars 1980 ; c’est-à-dire
amnistie pour tous les crimes commis jusqu’à l’élection de Mugabe.
Alors quand le gouvernement
britannique a montré qu’il n’en avait cure des Zimbabwéens et de leur problème
de terre, la patience du gouvernement de Mugabe qui avait attendu pendant plus
de 10 ans a atteint ses limites. Le mépris colonial et raciste ne pouvait continuer
à s’imposer avec pareille condescendance dans un pays libéré.
Pourtant le gouvernement britannique reconnaissait lui-même, et encore
aujourd’hui, que le problème de terres était essentiel au Zimbabwe. Et cela ne
l’empêche pas de dire avec insistance, dans "son approche de la réforme
agraire" [2], que l’accord n’avait ni défini ni prévu un
fonds spécifique pour traiter ce problème pourtant central. Est-ce de
l’incompétence ou de la préméditation ?
Mais, comme nous le montre la
longue histoire colonio-esclavagiste, quiconque ose s’affranchir de la
domination coloniale, la bête
tentera de lui coller son sceau sur le front.
Ainsi par exemple Haïti qui ne finit pas de payer sa Révolution.
[1] http://news.bbc.co.uk/2/hi/africa/6728015.stm
[2] http://www.fco.gov.uk/servlet/Front ?pagename=OpenMarket/Xcelerate/ShowPage&c=Page&cid=1019745050212
Source: THOTEP