Qu'est ce que la vie sait
nous réserver des surprises. Du ciel qui lui avait été offert comme cadeau pour
ses prouesses, la belle récompense son homme par un procès. Mais que s'est-il
donc passé ? C.Beyala serait-elle si ingrate pour offrir le tribunal à celui
qui lui offrait le ciel avec une telle rapidité ?
Celle qui encensait son
amant de présentateur ou l'inverse, pour ses prouesses (lesquels donc ?), car il
nous est impossible encore à ce jour de démontrer comment on peut offrir le
ciel à quelqu'un, même si on s'appelle M. D.euh Ackermann. Qu'est ce qui a donc
pu rendre le ciel si sombre pour l'écrivaine noire la plus douée et la plus lue
du monde ?
L'homme qui lui offrait
le ciel ne déclarait-il pas " Que dirait la France profonde qui me regarde et la presse, si j'épousais une femme noire ?
Celle qui ne laisse passer aucune occasion pour cogner sur les siens ne reçoit
aujourd'hui que la récompense de son arrogance et de son manque de
considération pour les siens. Puisse cette humiliation lui faire comprendre que
"un morceau de bois ne deviendra jamais un crocodile, malgré le temps
passé dans le fleuve".